Ramener un toutou de vacances peut coûter cher

Un article publié par Camille Kündig/ofu dans le quotidien « 20 minutes » explique à quoi on s’expose lorsqu’on ramène un chien de vacances sans faire les démarches nécessaires avant le retour.

N’oubliez pas qu’il est tout à fait possible de ramener un chien de l’étranger, mais prenez vraiment le temps de vous renseigner et de faire les choses correctement (vaccinations à jour, puce électronique, pas de chiens avec la leishmaniose, etc.). afin d’éviter de faire vivre un second calvaire aux animaux.

Voici l’article publié le 29.07.2016 :

Les animaux doivent passer un test sanguin de dosage des anticorps et un laboratoire reconnu par l'UE doit attester qu'ils ont été vaccinés contre la rage. (photo: Keystone/AP/lee Jin-man)
Les animaux doivent passer un test sanguin de dosage des anticorps et un laboratoire reconnu par l’UE doit attester qu’ils ont été vaccinés contre la rage. (photo: Keystone/AP/lee Jin-man)
Chaque année, des Suisses craquent pour des chiens de rue pendant leurs vacances et les ramènent chez eux. Mais cette décision peut s’avérer coûteuse. Trop pour certains. Conséquence: les bêtes sont piquées.

Il n’est pas rare que des vacanciers suisses tombent sous le charme d’une chien abandonné pendant leur séjour. Pensant bien faire, ils décident alors de le ramener chez eux à la maison. Or cela peut avoir des conséquences dramatiques tant pour l’animal que pour le propriétaire.

Depuis le début de l’année, la douane de l’aéroport de Zurich a déjà confisqué 34 toutous et minets à leur arrivée en Suisse parce qu’ils n’avaient pas les autorisations nécessaires. Dans ce cas, les bêtes sont remises au service vétérinaire de frontière qui décide à son tour si les animaux doivent être placés en quarantaine ou passer des tests supplémentaires.

Plusieurs centaines de francs

Dans le cas où ils doivent rester plusieurs jours à l’aéroport pour des contrôles, ou s’ils doivent être renvoyés dans leur pays d’origine, cela peut vite coûter plusieurs centaines de francs. Des frais qui sont à la charge de la personne qui a amené l’animal en Suisse.

Miroslaw Ritschard, chef adjoint de la douane de l’aéroport de Zurich, explique que certains vacanciers ne sont pas prêts à débourser une telle somme: «Leur amour pour l’animal cesse d’un coup lorsqu’ils apprennent ce que risque de leur coûter le chien ou le chat.» Conséquence: si le touriste ne paie pas et que les autorisations nécessaires ne peuvent pas être émises, la bête est piquée.

«Ça vous brise le coeur»

Miroslaw Ritschard a déjà assisté plusieurs fois à la séparation d’un chiot de sa famille d’accueil: «Ça vous brise le coeur.» Il rappelle qu’il faut respecter des règles très strictes lorsqu’on veut ramener une bête en Suisse. Les animaux doivent ainsi passer un test sanguin de dosage des anticorps et un laboratoire reconnu par l’UE doit attester qu’ils ont été vaccinés contre la rage. Les bêtes provenant d’Europe doivent par ailleurs posséder un passeport pour animaux de compagnie et être pucées.

Valenda Penne, de l’association Vier Pfoten, connaît bien la problématique. Elle déconseille de ramener un animal de vacances de manière irréfléchie et simplement par pitié: «La plupart des touristes suisses ne savent pas que la bête peut être piquée ou renvoyée dans son pays.» L’amie des animaux rappelle que les autorités helvétiques sont particulièrement strictes lorsque le chien ou le chat provient d’un pays à risque pour la rage.

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