par olivierroten | 5 Août 2016 | Les Pattounes Du Coeur
Nous avons le plaisir immense de vous présenter nos deux nouveaux loulous, Riber et Maru, inséparables depuis plus de 3 ans, abandonnés bébés au refuge Ribercan. Merci à tous les bénévoles d’avoir rendu cela possible !
Notre coeur est rempli de joie, ils sont notre rayon de soleil !
par olivierroten | 30 Juil 2016 | Actualités, Choisir un chien, Voyager
Un article publié par Camille Kündig/ofu dans le quotidien « 20 minutes » explique à quoi on s’expose lorsqu’on ramène un chien de vacances sans faire les démarches nécessaires avant le retour.
N’oubliez pas qu’il est tout à fait possible de ramener un chien de l’étranger, mais prenez vraiment le temps de vous renseigner et de faire les choses correctement (vaccinations à jour, puce électronique, pas de chiens avec la leishmaniose, etc.). afin d’éviter de faire vivre un second calvaire aux animaux.
Voici l’article publié le 29.07.2016 :

Les animaux doivent passer un test sanguin de dosage des anticorps et un laboratoire reconnu par l’UE doit attester qu’ils ont été vaccinés contre la rage. (photo: Keystone/AP/lee Jin-man)
Chaque année, des Suisses craquent pour des chiens de rue pendant leurs vacances et les ramènent chez eux. Mais cette décision peut s’avérer coûteuse. Trop pour certains. Conséquence: les bêtes sont piquées.
Il n’est pas rare que des vacanciers suisses tombent sous le charme d’une chien abandonné pendant leur séjour. Pensant bien faire, ils décident alors de le ramener chez eux à la maison. Or cela peut avoir des conséquences dramatiques tant pour l’animal que pour le propriétaire.
Depuis le début de l’année, la douane de l’aéroport de Zurich a déjà confisqué 34 toutous et minets à leur arrivée en Suisse parce qu’ils n’avaient pas les autorisations nécessaires. Dans ce cas, les bêtes sont remises au service vétérinaire de frontière qui décide à son tour si les animaux doivent être placés en quarantaine ou passer des tests supplémentaires.
Plusieurs centaines de francs
Dans le cas où ils doivent rester plusieurs jours à l’aéroport pour des contrôles, ou s’ils doivent être renvoyés dans leur pays d’origine, cela peut vite coûter plusieurs centaines de francs. Des frais qui sont à la charge de la personne qui a amené l’animal en Suisse.
Miroslaw Ritschard, chef adjoint de la douane de l’aéroport de Zurich, explique que certains vacanciers ne sont pas prêts à débourser une telle somme: «Leur amour pour l’animal cesse d’un coup lorsqu’ils apprennent ce que risque de leur coûter le chien ou le chat.» Conséquence: si le touriste ne paie pas et que les autorisations nécessaires ne peuvent pas être émises, la bête est piquée.
«Ça vous brise le coeur»
Miroslaw Ritschard a déjà assisté plusieurs fois à la séparation d’un chiot de sa famille d’accueil: «Ça vous brise le coeur.» Il rappelle qu’il faut respecter des règles très strictes lorsqu’on veut ramener une bête en Suisse. Les animaux doivent ainsi passer un test sanguin de dosage des anticorps et un laboratoire reconnu par l’UE doit attester qu’ils ont été vaccinés contre la rage. Les bêtes provenant d’Europe doivent par ailleurs posséder un passeport pour animaux de compagnie et être pucées.
Valenda Penne, de l’association Vier Pfoten, connaît bien la problématique. Elle déconseille de ramener un animal de vacances de manière irréfléchie et simplement par pitié: «La plupart des touristes suisses ne savent pas que la bête peut être piquée ou renvoyée dans son pays.» L’amie des animaux rappelle que les autorités helvétiques sont particulièrement strictes lorsque le chien ou le chat provient d’un pays à risque pour la rage.
par olivierroten | 23 Juil 2016 | Actualités
Près de 10 000 bêtes sont encore abandonnées chaque année en Suisse, malgré une loi de protection se voulant dissuasive. Mais l’est-elle suffisamment? D’autant que, faute de puce, l’immense majorité des chats délaissés disparaissent dans la nature.
L’abandon d’animaux est illégal en Suisse. Et punissable par des amendes allant jusqu’à 20 000 francs, voire de trois a
ns d’emprisonnement. Enfin, bien sûr, si l’on attrape le propriétaire fautif, ce qui semble très loin d’être toujours le cas. Comme chaque début d’été, le départ en vacances reste synonyme de période critique dans les 65 refuges de la Protection suisse des animaux (PSA).
Pour certains, les animaux domestiques sont devenus des produits de consommation jetables. Pour d’autres, le manque de moyens pour payer un refuge ou la soudaine prise de conscience de la difficulté d’organiser ses congés suffisent à rejeter l’animal…
En 2014, près de 18 200 chiens, chats mais aussi désormais NAC*, à savoir les nouveaux animaux de compagnie – dont la proportion d’individus recueillis subit la plus forte augmentation ces dernières années – ont été récupérés par les refuges. Parmi eux, 9659 ont été abandonnés, le reste étant des animaux trouvés, amenés au refuge ou saisis, par exemple pour maltraitance. Des chiffres qui ne tiennent pas compte de la grande proportion de chats, parmi les 1,4 million qu’abrite notre pays, redevenus à moitié sauvages ou disparus sans laisser de trace.
Seul un chat sur dix est actuellement doté d’une puce électronique. Obligatoire pour les toutous, tout comme leur enregistrement, celle-ci se montre efficace pour retrouver un propriétaire fautif.
* Il s’agit des animaux de compagnie autres que le chat et le chien. Par exemple, les furets ou les reptiles.
«Pénalement, les cruautés restent traitées avec complaisance»

Helen Sandmeier, porte-parole de la Protection suisse des animaux (PSA).
A chaque veille de vacances, les refuges signalent une hausse des animaux recueillis. Cette année va-t-elle déroger à la règle?
Je suppose que non. Chaque année, c’est effectivement la même chose: avant les vacances, le chiffre des animaux trouvés augmente. Dans le même temps, les gens nous amènent beaucoup de chatons et de nombreux centres SPA prennent aussi des animaux en pension. Les refuges finissent l’été bondés.
Le nombre de cas a-t-il augmenté ou diminué ces dernières années?
Il semble que le nombre total d’animaux recueillis par les refuges des sections de la Protection suisse des animaux (PSA) se stabilise à un niveau élevé.
Avez-vous des chiffres concernant l’abandon au niveau suisse?
La statistique 2015 n’est pas encore publiée. En 2014, nous en avons recensé 9659. Soit 0,5% de moins que l’an dernier. Les animaux les plus souvent abandonnés sont les chats. Mais les refuges recueillent aussi de plus en plus d’oiseaux.
Quelque 1200 animaux ont été euthanasiés en 2014 dans les 65 refuges de la PSA. Quel pourcentage cela représente-t-il?
Cela représente 6,6% des animaux recueillis. Les sections de la PSA n’euthanasient des animaux que lorsqu’ils souffrent d’une maladie incurable ou n’ont plus de qualité de vie en raison de leur grand âge.
Que dit la loi sur l’abandon d’un animal?
La loi fédérale sur la protection des animaux, dans son article 26, évoque une peine privative de liberté de trois ans au plus ou une peine pécuniaire pour un abandon intentionnel.
Les campagnes contre l’abandon d’un animal sont-elles suffisamment présentes en Suisse?
En principe oui. Le nombre d’animaux trouvés n’a pas augmenté au cours des dernières années. De plus, nous sommes convaincus que la sensibilité a augmenté dans la population par rapport au bien-être des animaux.
D’une manière générale, quelles sont d’après vous les lacunes de la loi suisse sur la protection des animaux?
Les autorités interviennent aujourd’hui de manière plus active suite au signalement de contraventions aux dispositions de la protection des animaux. Les améliorations ne concernent cependant que la partie administrative de l’exécution. Sont compétents sur ce plan les services vétérinaires. Dans le domaine du droit pénal, nous ne constatons par contre aucun progrès véritable. Comme auparavant, les cruautés infligées aux animaux nous paraissent traitées avec complaisance.
Les puces électroniques sur les chiens jouent-elles un rôle dissuasif face à l’abandon et sont-elles efficaces pour retrouver les fautifs?
Depuis l’introduction de la puce obligatoire, le nombre de chiens abandonnés a effectivement considérablement diminué. Il faut dire que la personne qui abandonne un chien pucé et enregistré est désormais immédiatement identifiable.
N’y a-t-il tout simplement pas trop d’animaux de compagnie en Suisse?
De nombreux animaux de compagnie, cela signifie aussi de nombreux cas où les animaux ont été acquis sans réfléchir, abandonnés, incorrectement détenus, repoussés. Malgré cela, je ne pense pas qu’il y ait trop d’animaux de compagnie en Suisse. La garde des animaux de compagnie enrichit beaucoup la vie.
Douce de cet article : Texte: © Migros Magazine | Pierre Léderrey
par olivierroten | 10 Juil 2016 | Actualités, Comprendre, Education/Soins
Pourquoi mon chien me lèche-t-il ? Est-ce bon pour ma santé ? Lorsqu’elle met bas, la chienne lèche ses petits pour les nettoyer mais aussi pour leur montrer son affection. Les chiots imiteront plus tard le comportement de leur mère, et se mettront à leur tour à la lécher, notamment pour lui demander à manger.
Plusieurs types de bisous
Une fois adulte, le chien peut continuer de lécher son maître en signe de soumission : en effet, à l’état sauvage, c’est en léchant un congénère que le chien lui fait comprendre le message : « je me soumets à toi ». En léchant les mains ou le visage de son maître, le chien accepte son autorité.
Si votre chien vous fait des bisous, c’est aussi pour vous témoigner son affection, comme une maman chien le fait avec ses petits. Il peut vous lécher pour vous faire passer un message, mais aussi simplement pour vous rassurer lorsque vous êtes stressé ou énervé. Attention toutefois : certains chiens ne lèchent jamais leur maître, mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne les aiment pas !
Si on observe bien notre chien, on remarquera qu’il a plusieurs façons de nous lécher :
- La manière frénétique et excitée, qu’il peut avoir lorsqu’il nous accueille.
- La manière tendre et discrète, quand il nous fait un tout petit bisou sur le bout du doigt en pleine nuit, pour ne pas nous réveiller.
- La manière très appliquée et « langoureuse » lors d’un moment câlin sur le canapé.
- Mais également la manière plus agressive, qui fait suite à une morsure. « Cette attitude n’est pas juvénile mais marque plutôt la fin de l’affrontement, ce n’est en aucun cas une forme d’excuse chez le chien comme on pourrait l’interpréter« , explique Chloé Fesch, comportementaliste canin pour naturedechien.fr.
En fait, votre chien a autant de façons de vous lécher que de messages à vous faire passer. Et les exemples cités ne sont que des situations parmi d’autres. « Dans tout les cas, affirme Chloé Fesch, le léchage peut avoir plusieurs causes variées à analyser avec les postures physiques du chien et le contexte général. »
La salive du chien transmet-t-elle des bactéries ?
Les scientifiques ne sont pas tous d’accord sur la question des éventuels bienfaits procurés par ces bisous. Certains tendent à prouver que les chiens agissent comme des probiotiques permettant en effet d’améliorer la santé humaine. C’est le cas des chercheurs de l’Université d’Arizona. D’autres études ont également démontré que la présence d’un chien dans un foyer permettait de renforcer les défenses immunitaires des nourrissons.
Cependant, contrairement à une idée reçue, la salive des chiens ne posséderait aucune vertu antiseptique ou cicatrisante. Au contraire, c’est plutôt un nid à microbes et à bactéries. C’est d’ailleurs pour empêcher le chien de lécher sa plaie, qu’on lui pose une collerette après une intervention chirurgicale. De la même façon, il vaut mieux lui interdire de lécher nos bobos et autres égratignures en détournant son attention, même si ses léchouilles semblent partir d’une bonne intention !
Source de cet article : Wamiz.com