Transport d’animaux – Le crash test du TCS (2011)
Source : www.tcs.ch   –   Retrouvez également le dossier complet du crash test en version PDF ici
Il existe plusieurs systèmes de retenue et de transport pour la sécurité des quadrupèdes en voiture. Le TCS a soumis quelques dispositifs à un test comparatif. Conclusion: dans la discipline de la sécurité, les cages métalliques obtiennent les meilleurs résultats alors que les filets de séparation et couvertures de protection s’avèrent moins indiqués.
En transportant des chiens et des chats, il faut se préoccuper non seulement de la sécurité des animaux, mais aussi de celle des autres occupants de la voiture. Des crash-tests effectués avec des mannequins de chiens et de chats confirment ce constat de manière spectaculaire.
La ceinture de sécurité dont la solidité a été vérifiée
Le test comparatif du TCS portait sur une couverture de protection, une ceinture de sécurité pour chien, un filet et une grille de séparation ainsi que sur une cage de transport en plastique et une cage métallique fixée dans l’espace de chargement. La couverture de protection est certes le dispositif le moins cher, mais elle offre une protection insuffisante en cas d’accident. De plus, l’animal peut gambader librement dans l’habitacle. Constat semblable pour le filet de protection et le modèle bon marché de ceinture de sécurité pour chiens. Le second comporte divers fermoirs en plastique qui ne résistent pas aux forces générées par une collision. Tel n’est pas le cas de la ceinture de sécurité dont la solidité a été vérifiée dans le cadre d’un essai de collision. Elle est certes plus chère et son utilisation est plus compliquée, mais, si elle est correctement mise, elle peut éviter le pire en cas d’accident.
Petites boîtes de transport pour chats et petits chiens
Une grille de séparation protège dans une large mesure les occupants de la voiture contre les passagers quadrupèdes. Ce qui compte, c’est qu’elle soit solidement ancrée dans la voiture. Les cages de transport en plastique apportent un surcroît notable de sécurité, à condition qu’elles soient placées et fixées de manière optimale dans la voiture (dans l’espace de chargement, directement derrière le dossier de la banquette arrière). Les petites boîtes de transport (par exemple pour chats et petits chiens) doivent être posées sur le plancher derrière les dossiers des sièges avant. Un crash-test réalisé avec un mannequin de chat de quatre kilos à la vitesse de 50 km/h a révélé qu’il ne suffisait pas de fixer la boîte sur la banquette arrière avec la ceinture de sécurité. La fixation de la ceinture sur la boîte a été arrachée alors que la porte de la grille et le couvercle se sont rompus. La boîte a en outre violemment heurté le siège avant.
La cage de transport métallique qui offre le plus de sécurité
C’est incontestablement la cage de transport métallique qui offre le plus de sécurité aux humains comme à l’animal. Son solide ancrage dans la voiture résiste aux forces de la collision, si bien que l’animal est protégé de manière optimale. Seuls inconvénients: le prix assez élevé, qui peut varier entre 200 et 2’000 francs selon la taille et le modèle, et la perte permanente de place dans le coffre.
Transports d’animaux: prescriptions légales
L’ordonnance fédérale sur la protection des animaux exige depuis le 1er septembre 2008 le respect de la dignité des animaux. Concrètement cela signifie que les animaux doivent disposer de suffisamment de place durant le transport, donc qu’on ne peut pas les enfermer dans une cage trop exiguë. \r\nSelon loi sur la circulation routière (LCR), qui considère les animaux comme un chargement, ceux-ci doivent être placés de manière à ce qu’ils ne menacent ou ne gênent personne et qu’ils ne peuvent pas tomber.
Voyager avec des animaux à l’étranger
Pour voyager avec un animal en Europe, il est indispensable de se munir d’un passeport pour animaux de compagnie reconnu par l’UE. De plus, les chiens et les chats doivent être munis d’une puce électronique depuis le 2 juillet 2011. Faute d’une attestation d’un vaccin antirabique, l’animal sera de toute manière refoulé à la frontière. Divers pays imposent des conditions supplémentaires comme la preuve de la présence d’anticorps contre la rage (la dite détermination Titer) et d’un traitement préalable contre le ténia et les tiques. Quelques pays interdisent l’importation de certaines races de chiens. Avant de partir en voyage avec son favori quadrupède, il vaut dans tous les cas la peine de s’informer auprès de l’Office vétérinaire fédéral sur les conditions d’entrée actuelles (www.bvet.admin.ch).

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