Un « chien d’extérieur », ça n’existe pas.

Un « chien d’extérieur », ça n’existe pas.

Généralement, nous avons tous tendance à considérer notre chien comme un membre de notre famille, qui partage notre lit, notre salon et notre coeur. Mais dans certains foyers, les chiens ne sont pas des membres à part entière de la cellule familiale, et ils n’ont même pas le droit d’entrer dans la maison.

Le mythe du “chien d’extérieur” a la vie dure. En dépit de l’insistance constante des refuges et autres groupes de protection animalière (pour qui les chiens doivent vivre en intérieur avec leurs maîtres, notamment en cas de météo difficile), des milliers de chiens vivent toujours dans des jardins, parfois attachés au bout d’une chaîne.

Il y a pourtant de nombreuses raisons qui font que forcer un chien à vivre perpétuellement en extérieur est un geste malveillant et mauvais pour l’animal – des raisons qui ne sont pas que météorologiques.

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En obligeant un chien à vivre dehors, vous le condamnez à une vie solitaire et pleine de frustrations.

Les chiens sont des animaux très sociaux, dont les ancêtres et cousins (les loups) vivent en meutes. Les loups chassent ensemble, dorment ensemble, et jouent ensemble.

Les chiens n’ont pas de meute. Ils n’ont que nous. Priver un chien de compagnie humaine en l’obligeant à vivre en extérieur est une forme de maltraitance animale, qui émousse les instincts naturels du chien.

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Selon le Dr. Rob Proietto, vétérinaire new-yorkais, même si les chiens ne devraient pas être contraints de vivre constamment en extérieur, certains chiens préfèrent cependant passer la majeure partie de leur temps dehors.

“De nombreux chiens adorent la nature, et certains préfèrent rester en extérieur, notamment dans les régions rurales. Néanmoins, il est important de savoir reconnaître le moment où les chiens doivent retrouver leur famille, et se mettre à l’abri.” ; “Les chiens peuvent très facilement surchauffer dans un climat ensoleillé, et réciproquement, ils peuvent souffrir d’hypothermie dans des conditions climatiques froides et humides.”

Il n’existe aucune race canine capable de vivre constamment en extérieur : les chiens sont une espèce domestique, pas sauvage, et ils sont besoin des humains pour être en sécurité, et trouver un environnement confortable.

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Comme de nombreux employés de refuges, Adam Goldberg (de la Humane Society de Broward County, à Fort Lauderdale, en Floride) a pu voir de ses propres yeux à quel point une vie en extérieur pouvait être dommageable pour un chien.

“L’un des actes les plus cruels imaginables, c’est d’attacher un chien à une chaîne pendant une longue période”, explique Goldberg. “C’est cruel, et c’est de la maltraitance ! Les chiens maintenus au bout d’une chaîne regardent le monde passer devant eux, et ils ne peuvent qu’imaginer ce que serait une vie de liberté.”

Goldberg raconte alors l’histoire de Hope, une femelle pitbull de 3 ans qui n’avait jamais vécu en intérieur avant d’arriver au refuge de Broward County. Hope avait “de la corne aux articulations et aux coudes, à force de dormir sur des surfaces dures, comme du béton.”

Vivant constamment en extérieur, elle n’avait jamais appris les règles d’un comportement en intérieur ; elle n’avait pas connu le dressage que la plupart des chiots doivent assimiler lorsqu’ils arrivent dans un foyer. Hope a du tout réapprendre, notamment à ne pas voler de la nourriture dans les poubelles.

“Il ne lui a pas fallu longtemps pour apprendre un bon comportement d’intérieur, et pour s’habituer à dormir dans un panier confortable, non loin de sa famille d’adoption”, explique Goldberg. “La corne de ses membres a fini par se ramollir, et sa peau s’est améliorée, grâce à une meilleure alimentation, et au fait qu’elle n’était plus exposée aux éléments ou aux puces. Désormais, elle passe une vie très heureuse au sein d’une famille qui l’aime beaucoup.”

Hope avant et après avoir été recueillie.

Hope a eu de la chance : de nombreux chiens ne connaissent pas un tel bonheur, et passent leur vie en extérieur, sans jamais connaître la sensation d’appartenir à une meute, ou à une famille.

“Il y a plus de 10000 ans, les hommes ont domestiqué les chiens : ils recherchent notre compagnie, et en ont besoin.” explique Goldberg. “Votre chien ne sera heureux en extérieur que si vous vivez avec lui, là dehors.”

 

Source de cet article : happytoutou.wamiz.com

31 décembre – Attention aux feux d’artifices

31 décembre – Attention aux feux d’artifices

 

Chaque année, de nombreux chiens sont perdus durant les feux d’artifices. Il est donc bien de vous rappeler que la plupart des chiens ont une peur bleue du bruit et des pétards.

Chiens et chats sont terrifiés par les feux d’artifices. Nous vous conseillons vivement de laisser vos animaux à la maison durant les festivités.

Si vous décidez malgré tout de les emmener avec vous, gardez-les en laisse. Encore mieux, munissez-vous d’un harnais. Accrochez une médaille au collier de votre toutou avec vos coordonnées, on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Bonne fête à vous et vos loulous

Toutous.ch

Les sucres naturels, vrai poison pour nos toutous

Les sucres naturels, vrai poison pour nos toutous

Un message d’alerte tourne sur Whatsapp parmi les maîtres de chien: les intoxications aux édulcorants naturels sont de plus en plus fréquentes.

C’est la mode depuis plusieurs années: les édulcorants remplacent le sucre dans un nombre croissant d’aliments. Mais les produits naturels, comme le sucre de bouleau ou la plante stévia, se révèlent dangereux pour les chiens. Or, ce danger est très peu connu de leurs propriétaires.

Message d’alerte sur Whatsapp

Un message Whatsapp tourne désormais parmi eux. «Une chienne est morte d’un empoisonnement au sucre de bouleau le 1er septembre. Elle avait chipé une part de gâteau d’anniversaire.» Le texte met en garde contre le Xylit, un produit dangereux voire mortel pour les toutous.

La cheffe des urgences du Tierspital de Berne confirme avoir constaté une hausse des cas de ce type. «Jusqu’à il y a quelques années, nous n’en avions jamais vu, explique Katja Adamik. Malheureusement, les animaux sont généralement amenés avec des symptômes déjà avancés, et nécessitent un traitement intensif et coûteux pendant sept à dix jours.»

Dans les biscuits pour diabétiques

Les signes de l’intoxication au Xylit incluent les vomissements, l’apathie, la faiblesse et les spasmes. Il faut alors à tout prix éviter que le produit ne soit absorbé dans le sang, car il cause une hypoglycémie grave.

Marie Müller, vétérinaire et membre du conseil d’administration de l’Association suisse pour la médecine des petits animaux, rappelle que les édulcorants, y compris la stévia, sont aussi dangereux pour les chats, les lapins, les vaches ou encore les chèvres. On en trouve dans les chewing-gums, le dentifrice, mais aussi les gâteaux et biscuits pour diabétiques, ou encore certaines préparations homéopathiques.

Ce que votre ami à quatre pattes ne doit jamais manger

Plusieurs substances sont toxiques pour certains chiens. Bien connu, le chocolat est toxique selon la dose, mais aussi l’oignon, le raisin, la caféine ou encore l’alcool. Les noyaux d’avocats et de certains fruits sont également toxiques, et le porc cru peut contenir un élément mortel pour les toutous.

Source de l’article : www.20min.ch (wed/rmf)

Cet article peut vous intéresser : 7 aliments les plus dangereux pour les chiens et les chats

Protéger son chien de la canicule

Protéger son chien de la canicule

Communication de l’OSAV (Office fédéral de la sécurité et affaires vétérinaires)

Les jours où le thermomètre grimpe à des températures caniculaires, les animaux, tout comme nous, cherchent à se protéger du chaud. Les chiens, en particulier, sont très sensibles à la chaleur. On observe, par exemple, qu’ils cherchent d’eux-mêmes à se mettre à l’ombre. Il existe de nombreux moyens pour préserver son chien du stress qu’il subit à cause du chaud.

> Notice grand public : Protéger son chien de la canicule

 

Nos animaux, nos coachs de vie au quotidien

Nos animaux, nos coachs de vie au quotidien

Très bel article publié dans la revue « Femina » par Saskia Galitch ! Bonne lecture

Adaptabilité, sens du pardon, empathie, capacité à profiter de l’instant et à donner de l’amour inconditionnellement: et si nous écoutions les leçons de vie distillées par les animaux?

© Getty Images

Il s’appelle «Ziggy». «Ziggy The Cat». Parfait inconnu en janvier 2017, il est aujourd’hui une star en librairie, rayons «développement personnel» et «bien-être». Et quand on dit star… Sorties en mars 2017 sous le titre «Agir et penser comme un chat», (Ed. L’Opportun, 2017), les leçons de vie de ce coach à pattes de velours se sont déjà vendues à 25 000 exemplaires. Pourquoi un tel succès? D’une part, la simplicité du propos. Transcrite et expliquée en langage humain par l’auteur français Stéphane Garnier, la «recette du bonheur» de ce Gourou Minou se résume en effet en trois mots bêtes comme… chat: «Vivez comme moi!»

© JP Kalonji

D’autre part, le timing. Ce délicieux recueil plein de bon sens tombe effectivement pile-poil au moment où l’Occident commence doucement à envisager les animaux autrement, à comprendre qu’ils ont toutes sortes de choses à nous apprendre. Une vue de l’esprit? Un vœu pieux? Pas si l’on en croit les scientifiques qui se penchent sur cette problématique. Parmi lesquels le Dr Carri Westgarth, de l’Université de Liverpool, qui vient de publier une étude dont le bilan final se révèle assez… bestial, puisqu’il explique, en gros, que «vivre avec un animal domestique apporte clairement des bienfaits émotionnels et éducatifs, améliore les comportements sociaux et induit des bénéfices pour la santé humaine et la cohésion entre les personnes».

Remèdes antistress

Cela dit, il n’est pas indispensable d’être anthropozoologue et d‘ausculter à la loupe les relations entre l’Homme et ses frères dits inférieurs pour établir ce type de constat. De fait, ceux qui vivent et/ou travaillent avec des bêtes savent à quel point leurs compagnons sont d’excellents remèdes contre le stress, l’anxiété et la solitude, quand ce ne sont pas carrément des exemples à suivre.

Etudiante vaudoise de 24 ans, Anne dit ainsi chercher la voie du lâcher-prise et de la décontraction en suivant les traces de sa très nonchalante, égoïste et m’en-foutiste «Chichine». Nicole, commerçante neuchâteloise de 58 ans, ne peut pas, elle, s’imaginer sans toutous. Non seulement parce qu’ils la motivent physiquement – «grâce à eux, je me promène par tous les temps, 365 (ou 66!) jours par an» – mais aussi en raison de leur «enthousiasme et de leur entrain communicatifs». Une double caractéristique qui séduit aussi Anouck Strahm, éducatrice spécialisée en comportement et coach canin diplômée dans la région lausannoise: «Même lorsqu’ils n’ont pas des conditions de vie qui correspondent à leurs besoins fondamentaux – ce qui est souvent le cas car les gens ne réalisent pas forcément qu’avoir un animal implique un certain nombre de responsabilités –, ils arrivent quand même à profiter à fond de chaque instant et sont dans le présent. C’est un trait de caractère qui m’a permis d’apprendre beaucoup de choses au fil du temps.»

Quant à Marion Vicart, docteure en Sociologie spécialisée dans les interactions humains/animaux et auteure de l’essai «Des chiens auprès des Hommes» (Ed. Petra, 2014), elle note: «Proposez à votre chien de venir avec vous chercher le courrier à la boîte aux lettres et vous verrez qu’il sera aussi motivé et heureux de vous y accompagner que si vous l’emmeniez faire le tour du monde. Les canidés sont positifs et toujours partants pour vivre la moindre initiative… du moment que cet instant est partagé avec quelqu’un, le plus souvent son maître. Pour eux, peu importe ce qu’il y a au bout de la route (la boîte aux lettres ou les antipodes), ce qui compte, c’est le chemin parcouru ensemble. C’est pour moi une grande leçon de vie.» Elle conclut: «Ils ont une formidable capacité de nous communiquer cette énergie vitale qui les anime au quotidien: avoir un chien à ses côtés peut apporter l’élan dont nous avons besoin et qui, parfois, nous manque pour faire les choses!»

Les poissons aussi

Si chats et chiens sont donc de formidables «coaches de vie» pour qui veut les écouter, ils ne sont toutefois pas les seuls. Comme le confirme Pascale Ter Pelle, ergothérapeute à Genève, chevaux, ânes, lapins, cochons d’Inde ou oiseaux, etc. sont aussi des aides précieuses pour les adeptes de zoothérapie et de médiation par l’animal – techniques dont le but est l’amélioration de la vie sociale, émotionnelle, physique ou psychique. «Une vraie communication non verbale très bénéfique peut s’établir entre l’animal et l’humain, j’en ai la démonstration à quasi chacune de mes interventions», note la thérapeute, convaincue qu’elle a encore beaucoup à apprendre du règne animal.

Pour Bertrand et Caroline, quadragénaires aquariophiles passionnés depuis une trentaine d’années, la dimension «apprentissage» ne fait pas de doute non plus: «On tente de reproduire artificiellement un système naturel. Pour réussir à recréer une symbiose et un équilibre parfaits sans que tout parte à vau-l’eau, il faut apprendre à se comporter avec respect et savoir rester humble face à la nature.» Amusés, ils reprennent: «Et puis quand on est en couple, on doit réussir à communiquer et se brancher sur la même longueur d’onde. Ça paraît bête, mais sur les forums Internet on voit qu’en dehors des températures et de toutes les contingences techniques, l’un des plus gros problèmes rencontré par les amateurs est le… CAF, soit le Coefficient d’Acceptation Féminine. Il faut dire que l’investissement en temps et en argent peut paraître insurmontable à des non-aquariophiles!»

Bref, s’occuper de bêtes à poil, à plumes ou à écailles n’est peut-être pas un long fleuve tranquille… Mais n’en reste pas moins une source d’enseignements inépuisable.

Des caractéristiques inspirantes

Chat

On le dit…

  • Indépendant, hypersensible, libre, égoïste, empathique, opportuniste, joueur… et tant de choses encore!

© JP Kalonji

Grâce à lui, on peut notamment apprendre à…

  • S’aimer, s’accepter et s’affranchir du regard des autres.
  • Se montrer curieux – tout en restant un tantissoit circonspect!
  • Se libérer de nos prisons mentales et, par là même, acquérir un brin de distance.
  • Prendre le temps de buller et de calmer le jeu pour se ressourcer.
  • Tirer le meilleur de chaque situation.
  •  Choisir soigneusement ses amis et partir du principe qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné…

Poisson

On le dit…

  • Capable de s’adapter, serein, opportuniste et stratège.

© JP Kalonji

Grâce à lui, on peut notamment apprendre à…

  • Rester zen et prendre un peu de recul face aux petits tracas du quotidien. De fait, si nos pépères en aquarium s’excitent vaguement (et logiquement!) quand on les nourrit ou qu’ils se sentent agressés, ils ne sont globalement pas d’un tempérament nerveux.
  • S’entraider, comme le font par exemple les poissons-clowns et les anémones, les labres nettoyeurs avec les autres espèces des récifs coralliens ou encore les mérous et les anguilles, qui chassent en parfaite intelligence collaborative.
  • Choisir ses amis. Car oui, les poissons tissent des liens sociaux. Et comme le montrent des expériences récentes, ils aiment frayer avec des potes, si possible pas agressifs et coopératifs, avec lesquels ils vont donc pouvoir collaborer sans prise de tête…

Chien

On le dit…

  • Fidèle, enthousiaste, capable d’amour inconditionnel et de pardon, altruiste, empathique, désintéressé, loyal, affectueux, observateur…

© JP Kalonji

Grâce à lui, on peut notamment apprendre à…

  • Profiter le plus possible de l’instant présent: un chien ne s’attarde pas sur le passé et ne s’inquiète pas de l’avenir.
  • Jouir de tout et célébrer les petits plaisirs que la vie nous offre au quotidien.
  • Se montrer capable de pardonner et de ne pas garder de rancune.
  • Aider son prochain sans attendre de retour – même si un petit merci semblerait normal.
  • Entrer en contact sans se mettre de barrières: un chien aime comme ça, il ne tient jamais compte de critères physiques ou sociaux.

Rat

On le dit…

  • Affectueux, intelligent, joueur, social, capable de s’adapter, câlin…

© JP Kalonji

Grâce à lui, on peut notamment apprendre à…

  • S’adapter à toute nouvelle situation.
  • Observer et réfléchir avant d’agir.
  • Comprendre que les rapports hiérarchiques ne sont pas forcément toujours insupportables. Chez les rats, la hiérarchisation est d’ailleurs essentielle au bon fonctionnement du groupe.
  • Agir avec douceur, selon le principe qu’on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre!
  • Communiquer et manifester ses émotions – tant la mauvaise humeur que le plaisir.
  • S’entraider pour la beauté du geste – comme ils le font entre eux.
    NB: Animaux sociaux, les rats ont besoin de rapports entre eux. Il est donc cruel (et de toute manière interdit!) d’en avoir qu’un seul!

Oiseau

On le dit…

  • Câlin, joyeux, curieux, coquin, bavard, communicatif et affectueux selon l’espèce choisie.

© JP Kalonji

Grâce à lui, on peut notamment apprendre à…

  • Se montrer fidèle, tels les inséparables ou les perroquets qui ont besoin d’une relation stable.
  • Etre ouvert et curieux, comme les perruches.

Cheval

On le dit…

  • Doux, entier, empathique, authentique, chaleureux, hypersensible, non jugeant, ouvert au dialogue, complice, affectueux…

© JP Kalonji

Grâce à lui, on peut notamment apprendre à…

  • Faire confiance. Hypersensible, il déteste ressentir la peur et la nervosité des autres. Autrement dit, pour s’entendre avec lui, il faut parvenir à dompter et transcender ses craintes.
  • Ne pas juger, prendre les gens tels qu’ils sont et, partant, s’accepter soi-même.
  • Ne pas tricher et être cohérent: en bonne éponge émotionnelle qui se respecte, il sent les messages doubles et y réagit à sa manière.

A savoir

Oui, les animaux ont une influence positive sur leurs «maîtres». Mais attention: ils ne SONT PAS des joujoux à prendre puis à jeter au gré de caprices. Ils demandent de l’attention, du temps et des soins spécifiques. Une lapalissade? Peut-être. En attendant, chaque année, à la veille des vacances d’été, quelque 10 000 bêtes sont lamentablement abandonnées en Suisse…