par olivierroten | 7 Oct 2014 | Actualités, Education/Soins
A cette période de l’année, alors que les températures commencent à chuter et que la pluie se remet à tomber, les douleurs articulaires des animaux des chats se réveillent.
Comme nous, les chiens et les chats développent en vieillissant des problèmes comme l’arthrose. Les animaux en surpoids y sont eux aussi sujets. Pour pouvoir soulager ces douleurs, il est important de mettre en place avec son vétérinaire un traitement le plus tôt possible.
Mais comment détecter l’arthrose chez le chien ? Quels sont les symptômes qui doivent vous alerter et quels traitements peuvent être envisagés pour lutter contre l’arthrose ? Vétérinaire et créateur du site
animalenvacances.com, Philippe Gévaudan nous livre de précieux conseils :
Quels sont les symptômes de l’arthrose ?
Votre chien se lève après vous le matin ? Il vous semble un peu « rouillé » ? Il met du temps à se mettre en route ? Il fatigue plus vite ?
Il a des réticences à prendre les escaliers ? Alors, votre animal souffre probablement d’arthrose…
Une consultation chez votre vétérinaire s’impose ! Il manipulera chaque articulation et effectuera probablement une radiographie afin de déterminer l’ampleur de l’arthrose.
Comment soulager mon chien ?
Selon les images des articulations il vous proposera le traitement médical et/ou chirurgical le plus adapté à son niveau de douleur et d’évolution.
En médecine vétérinaire, de nombreux traitements sont à notre disposition.
Les plus doux et les mieux tolérés font appel à la phytothérapie (traitement par les plantes), à l’homéopathie et/ou aux chondroprotecteurs.
Des anti-inflammatoires sont également utilisés pour des douleurs aiguës mais avec des risques d’intolérance et de complications au bout de quelques temps.
La laser thérapie est de plus en plus utilisée mais elle nécessite des séances régulières et sur du long terme.
La balnéothérapie est également bien appréciée car elle redonne un peu de masse musculaire aux chiens amyotrophiés par l’arthrose.
Enfin, dans les cas très invalidants et si l’âge du chien l’autorise, une chirurgie peut alors être salutaire (prothèse de hanches, exérèse de tête de fémur…).
Un mal qui touche tous les chiens
En conclusion, tous les chiens peuvent être sujets aux douleurs d’arthrose lorsqu’ils vieillissent ou sont trop gros, mais les moyens et grands chiens sont les plus touchés de par leur taille, ainsi que les chiens nés avec une dysplasie, une malformation qui peut toucher les hanches et les coudes et à laquelle certaines races de chien sont prédisposées (Labrador, Berger allemand, Golden retriever…)
Faites donc bien suivre votre chien tout au long de sa vie afin que son troisième âge se passe dans les meilleures conditions possibles.
Dr Philippe Gévaudan
Vétérinaire
Source : wamiz.com
par olivierroten | 14 Sep 2014 | Actualités, Voyager
Source : www.tcs.ch
En cage pour plus de sécurité

Le TCS a testé 5 produits et relève les points à observer en achetant une cage à chien.
Toute personne transportant un chien en voiture doit veiller à la sécurité de son animal. La sécurité de ce dernier n’est toutefois pas seule en cause; il faut aussi veiller à celle des autres occupants de la voiture. En cas de collision à 50 km/h, des forces peuvent se développer qui équivalent à 25 fois le poids du chien. Le TCS recommande donc l’achat de cages à chiens de bonne qualité.
Toutes les cages testées répondent aux exigences minimales
Les tests de collision effectués au préalable par le TCS ont clairement montré que la manière la plus sûre de transporter un chien est de l’installer dans l’espace de chargement. Il s’est avéré qu’une cage métallique installée de manière fixe constitue le système le plus sûr. Le TCS a mis à l’épreuve 5 différentes cages.
L’installation de la cage à chien juste derrière la banquette garantit une protection maximale aux passagers. Un ancrage supplémentaire de la cage sur le plancher accroît la sécurité, notamment lors de brusques manœuvres d’évitement.
Les cages suivantes ont été testées : le système CARKennel, une cage individuelle universelle fabriquée par Schmidt Fahrzeugbau Sàrl, une cage individuelle construite sur mesure pour la voiture d’essai (Hyundai i40) par la maison WT-Metall Sàrl, une cage métallique de Meiko-Heimtierbedarf SA ainsi qu’une cage en aluminium de 4pets (Swisspet). Tous les produits examinés répondent aux exigences minimales et bénéficient donc au moins de la mention « recommandé » Les cages de Schmidt et de WT-Metal ont même décroché la mention « très recommandé ».

Position idéale juste derrière la banquette
Les essais portaient également sur l’emplacement dans la voiture. Ils ont révélé que les cages testées ne déploient toute leur efficacité que si elles sont disposées de manière optimale, soit dans l’espace de chargement juste derrière le dossier de la banquette arrière, et si elles sont fixées moyennant un système d’ancrage. Une cage mal fixée peut avoir des conséquences fatales.
A titre d’alternative à l’espace de chargement, un système moderne de retenue sur la banquette arrière a été soumis au crash-test, mais il n’a pas totalement convaincu les experts. Le fabricant, la maison Schmidt Fahrzeugbau Sàrl, a immédiatement réagi et ne propose pour le moment sa cage pour la banquette arrière (CARKennel) que pour des chiens de petite taille. Dans ces conditions, on peut s’attendre à un bon résultat lors du crash-test.
La seule manière de transporter un chien en toute sécurité est de l’installer dans une cage solidement ancrée dans l’espace de chargement et s’appuyant contre le dos de la banquette arrière. De plus, il faut choisir la bonne taille: la cage doit être assez petite pour que le chien y subisse une accélération aussi faible que possible en cas de choc, mais assez grande pour que l’animal bénéficie d’un confort suffisant.

Transports d’animaux: prescriptions légales
L’ordonnance fédérale sur la protection des animaux exige depuis le 1er septembre 2008 le respect de la dignité des animaux. Concrètement cela signifie que les animaux doivent disposer de suffisamment de place durant le transport, donc qu’on ne peut pas les enfermer dans une cage trop exiguë. Selon loi sur la circulation routière (LCR), qui considère les animaux comme un chargement, ceux-ci doivent être placés de manière à ce qu’ils ne menacent ou ne gênent personne et qu’ils ne peuvent pas tomber.
Voyager avec des animaux à l’étranger
Pour voyager avec un animal en Europe, il est indispensable de se munir d’un passeport pour animaux de compagnie reconnu par l’UE. De plus, les chiens et les chats doivent être munis d’une puce électronique depuis le 2 juillet 2011. Faute d’une attestation d’un vaccin antirabique, l’animal sera de toute manière refoulé à la frontière. Divers pays imposent des conditions supplémentaires comme la preuve de la présence d’anticorps contre la rage (la dite détermination Titer) et d’un traitement préalable contre le ténia et les tiques. Quelques pays interdisent l’importation de certaines races de chiens.
Avant de partir en voyage avec son favori quadrupède, il vaut dans tous les cas la peine de s’informer auprès de l’Office vétérinaire fédéral sur les conditions d’entrée actuelles (www.bvet.admin.ch).
Sur le même sujet : Transport d’animaux – le crash test du TCS
par olivierroten | 14 Sep 2014 | Actualités, Voyager
Voyager avec son compagnon à pattes peut parfois s’avérer être une véritable source de stress. Comment s’assurer que son petit protégé soit en parfaite sécurité et quelles sont les astuces pour lui rendre le trajet agréable? Quelques conseils.
La sécurité
Un chat, un chien, un furet? Pour chacun de nos compagnons, l’expérience du trajet en voiture sera vécue différemment. Si les canidés rentreront généralement avec enthousiasme dans votre véhicule, les petits félins, s’ils ne sont pas habitués au transport dès leur plus jeune âge, auront tendance à voir défiler leurs neuf vies devant eux.
Par compassion, il n’est pas rare qu’un chat prenne place sur les genoux d’un passager afin d’être rassuré par des caresses. Il est aussi fréquent de voir un chien gambader sur la banquette arrière ou, pire, passer la tête par la fenêtre pour bénéficier d’air frais. Mais il faut savoir qu’il peut être très dangereux d’avoir un animal en liberté dans un habitacle, et ce, pour plusieurs raisons:
La première et la plus évidente. L’animal pourrait provoquer un accident en déconcentrant le conducteur ou en sautant à l’avant de la voiture.
La deuxième: si le propriétaire n’est pas attentif en ouvrant le véhicule ou en cas d’accident, son petit compagnon pourrait s’enfuir et provoquer d’autres incidents qui le mettraient évidemment lui aussi en danger.
La troisième et non des moindres, d’après les tests de sécurité effectués par l’ADAC (l’Automobile club allemand), un animal laissé en liberté dans une voiture peut se transformer en projectile mortel en cas d’accident et il n’est pas nécessaire d’aller bien vite pour que ce soit le cas.
Par exemple, lors d’une collision à une vitesse de 50 km/h, la force développée revient à multiplier le poids de l’animal par 25. En cas de choc, avec l’accélération du corps, c’est donc comme si votre petit chien de 10 kilos en pesait tout à coup 250. De quoi largement tuer un conducteur ou ses occupants, même attachés et, évidemment, l’animal lui-même.
La loi suisse reste floue à ce sujet et aucune obligation n’est strictement définie, si ce n’est que le conducteur doit s’assurer de ne pas être perturbé lorsqu’il conduit. Même sans législation, le constat est sans équivoque, pour la sécurité de tous, un animal doit être attaché. Il existe plusieurs moyens pour protéger nos animaux et ainsi accroître la sécurité des occupants du véhicule. Le meilleur est vraisemblablement la cage.
Pour les chiens, il existe des harnais qu’on combine avec la ceinture de sécurité. Pour que ce système soit efficace, l’attache doit disposer d’au moins deux points d’ancrage. Fiable pour les trajets quotidiens, le dispositif atteint rapidement ses limites en cas d’accident et peut même s’avérer très dangereux. Il est donc peu recommandable.
Les barrières qui séparent l’habitacle du coffre sont également une solution mitigée. Mal fixée, la protection sera encore plus dangereuse, et l’espace trop important laissé à votre toutou n’assurera pas sa sécurité. En cas d’incident, il sera projeté et pourra être blessé grièvement.
Pour les animaux de taille moyenne à importante, il est donc préférable d’investir dans une caisse de transport solide et facile à nettoyer qu’on arrimera derrière la banquette. En cas de choc, c’est le moyen le plus sûr pour vous et votre compagnon à quatre pattes.
Pour les petits animaux, comme les chats, les chiens à faible gabarit, les furets ou les gerbilles, une caisse de transport basique sera adéquate si elle est placée au bon endroit. Souvent, ces caisses sont installées sur le siège et maintenues plus ou moins bien avec une ceinture de sécurité. Là encore, en cas de choc, la ceinture ne retient qu’une partie de la caisse qui peut se casser et tuer l’animal. Pour éviter cette situation, il est donc recommandé de poser la caisse sur le plancher de la voiture, derrière le dossier du siège passager, tout en s’assurant que l’animal ait assez d’air et que la température lui soit favorable.
Le confort
Les animaux sont aussi sensibles à la température de votre véhicule et un coup de chaleur peut être fatal. Assurez-vous que votre animal ait toujours un apport d’air frais, en choisissant une cage avec suffisamment d’ouverture, en gardant une fenêtre ouverte ou en s’assurant que le niveau de ventilation lui soit profitable. Si vous vous arrêtez, il est recommandé de prendre votre animal avec vous. Si ce n’est pas possible, garez-vous à l’ombre, laissez les fenêtres entrouvertes (attention aux vols tout de même) et ne vous absentez pas plus de dix minutes. S’il fait froid, vous pouvez trouver dans le commerce des cages spéciales qui gardent la chaleur tout en permettant à l’air de circuler.
Certains de nos compagnons, et les chats en particulier, peuvent exprimer leur mécontentement ou leur peur en faisant du bruit. Ne vous inquiétez pas et parlez-lui pour le rassurer. Votre voix, seul élément familier du périple, l’aidera à se sentir plus à son aise. Vous pouvez également mettre dans la cage une de ses petites peluches ou un vieux t-shirt vous appartenant. Les odeurs familières contribueront à l’apaiser.
Les gros moyens
Si votre meilleur ami est vraiment paniqué par les transports, qu’il est pris de tremblements, de vomissements, d’hyper-salivation ou d’une agitation exagérée, il y a des possibilités pour qu’il soit atteint par le mal des transports.
Contrairement à ce que vous pouvez croire, ce n’est pas une fatalité. Outre la précaution de bien aérer le véhicule, vous pouvez anticiper. Ne nourrissez pas votre animal juste avant de partir et préférez lui donner une petite collation sur le trajet et une grosse récompense à l’arrivée. Toutefois, donnez-lui suffisamment d’eau avant, pendant, si c’est un long trajet, et après.
Vous pouvez également demander conseil à votre vétérinaire. Il existe de nombreux médicaments, traitements homéopathiques ou fleurs de Bach pour aider votre animal à voyager plus sereinement. Mais attention, n’administrez rien à votre animal sans l’avis d’un spécialiste.
Et si vous n’avez pas le temps de passer à la pharmacie, voici un «truc de grand-mère»: vous pouvez disposer un petit bouquet de menthe et de persil à proximité de votre animal, les fragrances de ces deux plantes sont, semble-t-il, efficaces pour lutter contre les maux des transports… et c’est également valable pour les humains. Bonne route!
Source : www.migrosmagazine.ch
© Migros Magazine – Leïla Rölli
par olivierroten | 8 Sep 2014 | Actualités
Source : wamiz.com
Whiskey le Berger Australien a longtemps fait partie de ces chiens malchanceux n’arrivant pas à trouver de famille définitive. Malgré son magnifique regard débordant d’amour, il a été abandonné pas moins de trois fois dans le même refuge aux États-Unis, où il fut finalement menacé d’être euthanasié car considéré comme inadoptable.
La raison d’un tel acharnement du destin ? Whiskey est sourd. Heureusement, il a été sauvé de justesse par de grands amis des animaux, qui lui offrirent un avenir bien plus beau que celui qu’il apercevait derrière les barreaux du refuge.
Un passé vite oublié
Véritable coup de chance pour le Berger Australien sourd, l’association Pets & People Humane Society a décidé de prendre son cas entre ses mains, et a contacté un homme qui cherchait justement un chien sourd pour en faire un chien de thérapie ! En effet, Bill Thomas avait déjà adopté quelques années plus tôt Patience, un croisé Dalmatien sourd qu’il avait formé pour l’accompagner lors de ses visites auprès de personnes handicapées. Face au succès rencontré par Patience, il souhaitait ajouter un nouveau membre à son équipe, et Whiskey était le partenaire idéal !
Bien sûr, tout ne fut pas parfait dès le début. Whiskey se comportait parfois de manière étrange, comme s’il avait été maltraité dans le passé. « Il ne savait pas comment uriner », raconte Bill Thomas tristement. « Et vous ne pouviez rien prendre dans vos mains sans qu’il ait l’impression que vous alliez le frapper avec ». Mais le brave chien de berger était plein de ressources ! Intelligent et très vif, il a pris Patience pour mentor et a rapidement fait de très gros progrès.
Whiskey aura 6 ans au mois de novembre, et ses multiples abandons ne sont plus qu’un lointain passé. Aujourd’hui, il visite régulièrement le Centre de Réhabilitation Hospitalier pour Enfants, où il travaille aux côtés de thérapeutes pour soutenir moralement les enfants et les distraire entre deux séances de réhabilitation. Le désormais célèbres Berger Australien sourd, qui a le droit à sa propre page Facebook, visite également d’autres centres et certaines écoles pour participer à des programmes similaires dans la région. Whiskey est d’ailleurs à son tour devenu une source d’inspiration pour une nouvelle recrue, Izzy, le nouveau chien sourd formé par Bill Thomas.
Par Charlotte Grenier
Crédits photo : Whiskey the Deaf Therapy Dog – Facebook