par olivierroten | 15 Juil 2018 | Actualités, Education/Soins
Quentin de www.mercivegan.fr a tenu à écrire ce très bel article. Nous le remercions pour son engagement.

Tous ensemble, cela deviendra plus facile. Toutous.ch propose des moyens d’agir et de contribuer au bien-être animal. Voyons dans cet article les moyens simples de venir en aide aux animaux.
Consacrer un peu de votre temps est tout simplement le meilleur moyen d’aider les animaux.
Être bénévole peut être proposer de l’aide pour collecter de la nourriture, aider à emmener les animaux chez le vétérinaire.
Vous pouvez aussi proposer vos compétences pour aider les associations. Si vous travaillez dans un domaine comme la communication, vous pouvez notamment aider les associations pour leur communication et tous les supports qu’elles utilisent.
Parrainer un animal est une manière de soutenir une personne ou une association qui a des difficultés pour s’occuper d’un animal. Il est aujourd’hui possible de parrainer l’animal d’une personne âgée qui n’a plus les capacités de prendre soin d’un animal.
Le parrainage consiste donc à soutenir un animal, qui restera dans le foyer de son maître, mais que vous pourrez aider de différentes manières, financièrement comme par l’apport de nourriture ou de jouets.
Si vous avez les moyens, faire un don est un excellent moyen de soutenir les associations.
Cela peut être un don financier, mais aussi un don de matériel qui sera toujours utile pour un collectif qui n’a aucun financement extérieur.
C’est le cas notamment de Toutous.ch. Si vous souhaitez faire un don à cette belle association :
https://toutous.ch/faire-un-don/
- Devenir famille d’accueil
Beaucoup d’animaux sont abandonnés. Et les associations et refuges n’ont pas toujours l’espace ni les capacités de recueillir tous les animaux. C’est pourquoi il est possible de devenir famille d’accueil d’un animal abandonné.
Cela est une expérience unique. Vous accueillerez un nouveau membre dans la famille, qui, comme tout être vivant, a besoin d’affection pour être heureux.
Le véganisme est un mode de vie qui lutte contre l’exploitation animale. En ne consommant aucun produit d’origine animale, on soutient la vie animale sur terre et reconnaît chaque animal comme un être vivant capable de ressentir des émotions et de la douleur.
Un végan, en plus de ne consommer que des produits d’origine végétale, n’utilise pas de produit utilisant un animal durant le processus de production. C’est le cas notamment des cosmétiques véganes, qui sont des produits de maquillage qui n’utilisent aucun animal pour tester les nouveaux échantillons.
Un moyen très simple de soutenir les animaux est de signer les pétitions qui circulent sur Internet et les réseaux sociaux. Cela est très rapide, et est un excellent moyen de montrer l’importance de venir en aide aux animaux.
Il existe beaucoup de différents types de pétitions. Vous en trouverez beaucoup sur cette page : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/
En parler avec ses proches est un autre moyen très simple de faire prendre conscience des enjeux liés à la vie animale.
Cela peut passer par partager une vidéo de l’association l214 pour montrer les conditions de vie dans lesquelles beaucoup d’animaux se trouvent, ou encore partager cet article sur les réseaux sociaux pour montrer qu’il est très simple de venir en aide aux animaux.En conclusion, il est très facile d’aider les animaux. Chaque geste compte, et tous ensemble, nous pourrons facilement améliorer les conditions de vie des animaux.
Quentin de www.mercivegan.fr
par olivierroten | 28 Juin 2018 | Actualités, Education/Soins
Après les chiens renifleurs pour détecter les cancers du sein, désormais des chiens renifleurs peuvent assister les diabétiques et détecter à leur place des signes d’hyper ou d’hypoglycémie (trop ou pas assez de sucre dans le sang) qui mettent en danger les malades.
Les chiens dressés pour aider les diabétiques sont capable de repérer des anomalies qui pourraient mettre leur maître en danger et provoquer chez eux un coma.
Déjà utilisés aux États-Unis et dans plusieurs pays d’Europe depuis quelques années, ces chiens arrivent en France, par le biais de l’association (à but non lucratif) Acadia qui s’y emploie depuis peu, grâce au soutien de généreux mécènes. Objectif : offrir une vingtaine de chiens par an à des diabétiques, jeunes ou moins jeunes. Il y a en France 125.000 diabétiques de type 1, dont 25.000 enfants.

Hugo, jeune diabétique de 15 ans, et son chien renifleur Medley © Radio France / Véronique Julia
Medley, par exemple, est le caniche royal de son jeune maître Hugo : quand il lui donne des coups de museau sur la cuisse, cela veut dire qu’Hugo a trop ou pas assez de sucre dans le sang et qu’il risque un malaise.
Hugo a 15 ans et demi, et souffre de ce qu’on appelle un « diabète déséquilibré » : il a beau essayer de le contrôler, son taux de sucre dans le sang peut varier brutalement, dans la nuit notamment, et le mettre en danger sans qu’il n’en perçoive lui-même les signes avant-coureurs. Le chien, avec son odorat ultra-sensible, est là justement pour sentir la crise arriver.

Pour alerter Hugo d’une anomalie dans son taux de glycémie, le chien Medley lui donne un coup sur la cuisse © Radio France / Véronique Julia
Insouciance retrouvée
Depuis deux semaines que Medley accompagne son fils, la maman d’Hugo respire :
Hugo peut tomber dans le coma. C’est Medley qui va venir m’alerter, en appuyant sur un bouton, qui va sonner dans ma chambre. Pour moi c’est une libération, et on va pouvoir donner à Hugo l’insouciance qu’il n’avait plus
Il a fallu six mois pour former ce chien. Á l’origine de l’initiative, l’association Acadia et son fondateur Arnaud Bertrand, lui-même papa d’un jeune diabétique. Si les capteurs de glycémie sont de plus en plus performants, le chien se révèle, d’après lui, encore plus efficace : « Aucun dispositif médical ne pourra remplacer la présence qu’apporte le chien », expliquant que ce dernier travaille avec des échantillons d’haleine et de sueur qui correspondent à une glycémie particulière. « On entraîne le chien avec l’odeur de ces glycémies-là » précise-t-il.
Les chiens seraient fiables à 98%. Le coût total de la formation varie autour de 30.000 euros.
Source de cet article : www.franceinter.fr – par Véronique Julia
par olivierroten | 6 Mar 2018 | Actualités, Education/Soins
Ils ont le flair affûté. Les cockers anglais de l’association Farah Dogs à Sierre (VS), complices et dévoués, sont spécialement dressés pour soutenir les diabétiques.

Très complices, Robin et sa chienne «Easy» ne se séparent que lorsque Robin doit se rendre à l’école.
«Chiens d’ange heureux», peut-on lire sur une petite pancarte à l’entrée du chenil. Une large bâtisse au toit de tôle ondulée, avec ses annexes, son parc et son enclos, dans la zone industrielle de Sierre (VS). Bien trouvée, la formule qui désigne une poignée de chiens d’assistance.
Oui, les locataires du lieu, joyeux cockers anglais, bergers australiens, labradoodles et vifs springers spaniels, sont spécialement dressés pour venir en aide aux diabétiques. Des petits anges gardiens sans ailes, mais copieusement poilus.
Bienvenue dans l’antre de Farah Dogs, une association qui a démarré en 2014 et qui compte environ 150 membres aujourd’hui.
Après avoir travaillé pendant vingt ans auprès des chiens d’assistance pour handicapés, j’étais convaincue de leur utilité.
J’ai voulu me spécialiser dans l’aide aux diabétiques et aux enfants autistes. J’ai donc lancé Farah Dogs, pris contact avec un éleveur et, le soir même, j’avais un chien. Ça a démarré sur les chapeaux de roue!», explique Nicole Boyer, directrice des lieux.

Stéphanie Nanchen (à g.), éducatrice, et Nicole Boyer (à dr.), directrice de l’association Farah Dogs qui forme les chiens d’assistance.
Une belle idée, mais qui prend du temps. Parce que les chiens sont choisis dès la naissance sur leurs compétences olfactives. Sans distinction de race, «ils ont tous un potentiel», mais avec une préférence pour les cockers, car ils sont «joueurs, petits mais endurants et ont une bonne bouille». Le chemin jusqu’à la formation complète prend deux ans pour un coût de Fr. 25 000.- (soins vétérinaires, visites aux familles d’accueil, déplacements, etc.).

Selon son niveau, le chien travaille chaque jour entre dix minutes et une heure d’affilée.
«Oui, c’est long. On a des demandes en attente. Mais il faut vraiment trouver le chien qui correspond au handicap et à la personne. C’est du sur-mesure», souligne Nicole Boyer. Du sur-mesure et une histoire de connivence et de feeling entre l’homme et l’animal. Car quoi qu’en pensent les humains, c’est le chien qui choisit son maître. Et non l’inverse. «Il faut aussi regarder le tempérament des deux. Un animal vif ne conviendra pas à une personne lente et âgée.
Il faut adapter les caractères, les styles de vie, tenir compte de l’environnement familial.
Comme l’association reste propriétaire des chiens, Nicole Boyer rend régulièrement visite aux bénéficiaires pour «s’assurer que les compagnons à quatre pattes vont bien et qu’ils font leur travail».
Le rôle primordial de la famille d’accueil
Ainsi, à deux mois, les chiots sont d’abord confiés à des familles d’accueil. Actuellement, elles sont six dans toute la Suisse à avoir accepté de pouponner un chien pendant dix-huit mois. Une partie de plaisir? Oui, mais aussi pas mal de contraintes. «C’est beaucoup de temps à investir. Pas besoin d’être une famille avec des enfants, mais
il faut s’entraîner avec le chien, l’éduquer, le socialiser, aller partout avec lui, et accepter de s’en séparer à la fin de la période. C’est souvent assez dur,
explique Stéphanie Nanchen, éducatrice canine, qui a elle-même joué ce rôle de famille d’accueil.
Passionnée, énergique, bras tatoué sauvage, la jeune femme vient épauler l’association pour le dressage olfactif des pensionnaires. «On travaille chaque jour entre dix minutes et une heure d’affilée suivant le niveau du chien. On essaie d’avoir une large palette d’exercices. On leur apprend à ouvrir un placard, à ramener un objet. Et surtout à détecter la molécule du diabète, d’abord dans un petit périmètre, puis dans un plus grand espace», explique Stéphanie Nanchen.
Une détermination des indices très précise
C’est justement au tour de Gaya, 2 ans, joyeux cocker anglais, de peaufiner sa formation ce jour-là. Avec la chabraque sur le dos, harnais rouge au motif de l’association, le chien semble prendre l’affaire au sérieux et se met à fureter dans la pièce, nez au plancher. L’éducatrice a caché des t-shirts dans des bocaux: l’un est imprégné de la molécule du diabète – l’hyperglycémie dégageant une forte odeur d’acétone –, l’autre est neutre. Ils sont ensuite placés dans différents lieux, parfois dans une botte, sous un pot, dans un sac ou simplement derrière un meuble.
Gaya parvient très vite à la cachette, sans se tromper de t-shirt. D’où récompense. «Quand le chien reconnaît la bonne odeur, il s’assied, pose la patte ou vient se frotter pour avertir. Dans tous les cas, je le félicite avec la voix, une caresse ou un biscuit. C’est vraiment bluffant!», dit la jeune femme. Qui poursuit:
Le chien court après une odeur au lieu de courir après une balle. Pour lui, ce n’est pas un travail, c’est un jeu!
Sûr que les toutous sont une précieuse présence auprès des personnes diabétiques, même s’ils ne remplacent pas les appareils de contrôle, lesquels ne sont d’ailleurs pas non plus infaillibles. Et Nicole Boyer ne compte pas en rester là. Elle envisage de développer des compétences pour les différents handicaps. Une première expérience auprès d’un enfant de 12 ans, atteint d’autisme, est prometteuse: «Le chien parvient à réduire les crises, il canalise le trop-plein et le sort de son monde.
Il paraît que, depuis que le chien est dans la famille, ce n’est plus le même enfant. Il sourit.
«Dans le malheur de la maladie, c’est une belle découverte!»
À 4 ans, Robin est un petit bonhomme plein d’entrain. Et de courage. Attachée autour de sa taille, une petite sacoche. À l’intérieur, une pompe à insuline lui injecte 24 heures sur 24 le dosage adéquat. Ce qui ne l’empêche ni de rire, ni de jouer, ni de courir après Easy, un jeune cocker anglais. «Diabétique, Robin a de grandes variations de glycémie. Son taux de sucre monte très haut, puis descend très bas en moins d’une demi-heure. Plusieurs fois, il a été à la limite de l’inconscience, avec tremblements et yeux révulsés», explique Sandra Schöpfer, sa maman.

Robin est constamment branché à une pompe à insuline rangée dans une pochette discrète.
Easy, qui ne quitte pas son petit partenaire d’une semelle sauf quand il va à l’école, peut apporter une aide précieuse en prévenant les brutales hypoglycémies, qui peuvent être dangereuses. «Le chien va régulièrement sentir Robin, et quand il met sa patte sur lui ou qu’elle vient vers nous, c’est un signe. On donne alors à Robin un bonbon ou du sirop. Le but n’est pas d’être remplacés, mais secondés, surtout la nuit», ajoute encore Sandra Schöpfer.
Peser tous les aliments, pour en vérifier la teneur en glucides, surveiller les signes avant-coureurs d’une crise sont devenus le quotidien de cette famille. Qui reste malgré tout unie et très positive. «Dans le malheur de la maladie, c’est une belle découverte! Easy a un lien particulier avec notre fils, elle le suit, dort dans la même chambre et pleure quand il part à l’école. C’est sécurisant pour nous et c’est une belle relation pour lui», sourit Cédric Schöpfer, son papa.

Michel Caloz peut avoir une totale confiance en son chien «Cactus», qui est capable de lui signaler une hypoglycémie même en pleine nuit. «Il s’appelle Cactus, mais il ne pique pas!», rigole Michel Caloz, 69 ans, en présentant son compagnon, un cocker anglais. Depuis une année, les deux font la paire, et rien ne pourrait les séparer. Ils veillent l’un sur l’autre, jour et nuit. Car Michel Caloz, diabétique de type 1, vit aujourd’hui seul, avec le risque de faire des comas glycémiques. «Je suis veuf depuis 2016. Avant, quand je faisais des crises d’hypoglycémie pendant la nuit, je transpirais et m’agitais dans le lit sans m’en rendre compte. Ma femme me réveillait pour que je boive un coca. Maintenant, c’est le chien. Il me lèche la main, le bras jusqu’au visage.» Les piqûres d’insuline avant chaque repas, Michel Caloz les connaît depuis l’âge de 35 ans. Il porte d’ailleurs en permanence un pod sur le bras gauche qui lui indique son taux de glycémie. Mais les crises sont insidieuses et surviennent souvent sans prévenir. «Il suffit que j’aie une forte contrariété, que je sois stressé ou que j’oublie mon bircher avant de me coucher et une crise survient pendant la nuit. En une année, Cactus m’a déjà sauvé la vie une quinzaine de fois. C’est un compagnon, un grand ami, un grand amour!»
Source de cet article : Migrosmagazine.ch
Texte : Patricia Brambilla
Photos : Dominic Steinmann
par olivierroten | 13 Fév 2018 | Actualités, Education/Soins
Un chien apporte un nouveau souffle à un autiste de 13 ans. L’ado et sa famille savourent cette bouffée d’oxygène inespérée.
Un avant et un après… Parents de trois enfants dont l’aîné est autiste, Alain et Delphine ont vu la vie familiale prendre des couleurs chatoyantes depuis l’automne. Cette touche de fraîcheur et de joie porte l’empreinte de Jeep, le chien d’accompagnement de Gregory.
Samedi, l’association valaisanne Farah-Dogs a organisé la cérémonie officielle de remise du chien d’accompagnement à l’ado de 13 ans. Après une immersion de cinq mois au sein de la famille basée à Renens, la mayonnaise a pris entre le labradoodle de 3 ans et son jeune maître. «Il est plus ouvert, parle davantage, discute avec des gens qui ne lui sont pas familiers, décrypte les émotions, s’ouvre aux changements. Il se réveille à 7 h avec le sourire pour aller promener Jeep», témoigne Delphine devant un public ému.
« Joie, empathie, échange et partage »
«Nous ressentons une nouvelle énergie qui a apaisé notre famille. Au départ, je pensais que ce chien allait être une charge supplémentaire pour nous. J’ai eu tort», sourit Alain.
Brillant à l’école malgré le trouble dont il est atteint, Gregory, fan de géométrie, dessine désormais de nouvelles formes. De nouvelles formes qui, d’après sa maman, épousent les lettres de Jeep: «joie, empathie, échange et partage». La fin du discours de Delphine est noyée par un concert d’aboiements. «Regardez, même les chiens applaudissent», rigole Pierre de Chastonay, président de Farah-Dogs.

Gregory et Jeep, un duo qui s’entend à merveille. (Photo: Jean-Claude Broccard)
Sans contrepartie financière
Basée à Sierre (VS), l’association Farah-Dogs vise à accroître l’autonomie des personnes handicapées. Même si la formation et le suivi du chien coûtent de 25 à 35’000fr., cette structure sans but lucratif met gracieusement l’animal à la disposition du bénéficiaire. «Nos activités ont lieu grâce au soutien de particuliers et de mécènes», relève l’association. Jeep est le troisième chien d’accompagnement de Farah-Dogs actif auprès d’un bénéficiaire. Infos: farah-dogs.ch
En aide aux autistes et aux diabétiques
Au début des années 2000, un instructeur de chiens d’aveugle a élaboré au Canada une formation destinée aux parents d’enfants autistes. En 2012, une fondation basée à Allschwil (BL) a lancé ce concept en Suisse. L’animal assiste le bénéficiaire et lui procure affection et sentiment de sécurité. Le chien peut aussi être une précieuse aide pour les diabétiques. Par son odorat, il peut détecter une baisse ou une hausse de glycémie et, si besoin, lancer l’alerte.
Source de cet article : 20min.ch – Ecrit par Abdoulaye Pendant Ndiaye