Que faire ce 1er août si votre chien a peur des feux d’artifice

Que faire ce 1er août si votre chien a peur des feux d’artifice

ANIMAUX – Chaque 1er août, les feux d’artifice viennent illuminer le ciel suisse. Bien que certains spectateurs trouvent cette chorégraphie magique, leurs chiens ne sont pas du même avis. Selon une étude publiée dans le journal américain Applied Animal Behaviour Science en 2013, 45% des chiens ont peur des feux d’artifice.

Une peur qui s’explique par leur sensibilité au bruit (les chiens ont une ouïe très fine), mais aussi par le fait qu’ils ne savent pas identifier la nature du bruit qu’ils assimilent le plus souvent à un danger. Incapables de reconnaître le contexte autour de ce fracas, ils ne peuvent pas anticiper l’événement ou savoir qu’il ne va durer que quelques minutes.

Selon le comportementaliste animalier Corey Cohen, les chiens ont une réponse biologique automatique lorsqu’ils entendent des sons forts comme un feu d’artifice. « Quand ils y sont exposés, les chiens libèrent de l’adrénaline et du cortisol, mais il y a aussi un changement dans les amygdales, l’hippocampe et une partie du cortex frontal du cerveau », écrit le formateur en intelligence émotionnelle sur son blog Path of Friendship.

Selon le syndicat des fabricants d’explosifs de pyrotechnie et d’artifices, 12.000 feux d’artifice sont tirés chaque année en France. Comment le propriétaire d’un berger allemand ou d’un carlin peut-il protéger son chien de tous ces bruits?

Ce qu’il faut privilégier

Face à l’orage ou aux feu d’artifices, il vaut mieux « laisser son chien trouver une stratégie d’adaptation, tant qu’il ne se fait pas mal », développe Cory Cohen. Ces canidés sont des créatures intelligentes et déterminées. Certains se cachent dans un espace similaire à une tanière. D’autres préfèrent être distraits par un jouet ou une balle, se blottir contre leur maître, aboyer ou tout simplement fuir, comme l’explique Clémentine Turgot, comportementaliste cité par Toutoupourlechien.com.

Si regarder votre compagnon sans rien faire s’avère trop difficile pour vous, plusieurs options sont possibles. Pour Cory Cohen, la meilleure manière de le rassurer reste de le toucher. Cela va susciter l’ocytocine de son organisme qui est un parfait remède contre l’adrénaline produite. Mais, Clémentine Turgot le déconseille vivement. Selon elle, le caresser reviendrait à récompenser sa réaction face au danger, ce qui s’avère contre-productif dans le cas où vous voulez apaiser votre chien.

D’après Stéphane Tardif, docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz, il vaut mieux laisser son compagnon à la maison. S’il est dehors, il tentera probablement de s’enfuir. Le risque est qu’il se fasse écraser par une voiture ou qu’il se perde.

Ces deux derniers experts s’accordent à dire qu’il faut privilégier la désensibilisation. Cela consiste à habituer son chien aux bruits à travers de multiples exercices, à l’approche de la date fatidique. Vous pouvez trouver des sons de pétards ou d’alarmes sur le web et les associer à une récompense, telle qu’une friandise. « Faites ceci sur des séances courtes mais répétées régulièrement dans le temps », écrit Clémentine Turgot. Stéphane Tardif conseille d’augmenter le volume progressivement.

Il est également possible de le sortir avant et après le feu d’artifice pour qu’il se défoule ou de s’adresser à un spécialiste qui pourra lui prescrire de légers calmants.

Ce qu’il faut éviter

Selon Cory Cohen, certains experts conseillent des méthodes qui empirent l’état d’anxiété d’un chien, comme ne pas le laisser se cacher ou ne pas le réconforter. « De nombreuses études montrent que laisser nos chiens endurer cette épreuve et ce stress peut créer des changements neurologiques qui mèneraient à une forme de stress post-traumatique », raconte le comportementaliste sur son site.

Il faut éviter de sortir son compagnon pendant le feu d’artifice, en pensant qu’il s’habituera au bruit. Ce genre de comportement s’avère dangereux pour l’animal car il perdra le sentiment de sécurité qui l’habite. L’enfermer dans une cage est également une mauvaise idée, sauf s’il se sent habituellement bien dans ce petit espace.

Lorsque le chien viendra se blottir contre vous, Clémentine Turgot recommande de l’ignorer. Si cette technique peut paraître cruelle, elle lui apprendra à ne pas s’accoutumer au sentiment de peur qu’il ressent. Il vaut mieux laisser votre animal de compagnie trouver sa zone de confort tout seul, sans pour autant l’abandonner.

Il ne s’agira pas non plus de lui crier dessus. Répondre à l’agressivité par l’agressivité ne sert à rien.

Source de cet article : www.huffigntonpost.fr / par Marie Boetti / article adapté pour la Suisse par Toutous.ch

Adopter un animal pour garder le moral et la forme ?

Adopter un animal pour garder le moral et la forme ?

SENIORS La présence d’un animal peut être précieuse pour les personnes âgées parce qu’elle aide à conserver une bonne santé psychologique et physique. Mais la décision ne doit pas être prise à la légère. Conseils de spécialistes.

Avec 1,7 million de chats et quelque 500 000 chiens dans le pays, sans compter les oiseaux, poissons ou hamsters, on peut affirmer sans crainte que les Suisses adorent les animaux de compagnie. Et ils nous le rendent bien. Différentes études ont en effet mis en évidence les bienfaits qu’ils procurent à leurs propriétaires. «Les effets positifs peuvent être d’une valeur incommensurable pour les seniors, souligne ainsi Fabienne Häberli, responsable du service de conseils aux aînés Grizzly, de la Protection suisse des animaux (PSA). Ils apportent du réconfort, favorisent les contacts et, surtout les chiens, l’exercice quotidien en plein air. Ils permettent aussi de se sentir utile, même à un âge avancé.»

Une présence face à la solitude

Pour les nombreux aînés souffrant de solitude, «les animaux de compagnie constituent une présence, quelqu’un à qui parler, à qui donner de l’affection et en recevoir aussi», explique Rachel Lehotkay, docteure en psychologie, et présidente de l’association suisse de zoothérapie. Un chien constitue également «un catalyseur social», poursuit la spécialiste. Lors des promenades quotidiennes, sa présence facilite les contacts et les échanges avec des tiers. 
De surcroît, une balade quotidienne constitue un excellent moyen d’entretenir sa musculature et ses articulations. Avec les années, le maintien de l’activité physique est déterminant pour conserver les capacités fonctionnelles nécessaires aux tâches de la vie quotidienne.

Chiens et chats permettent également de structurer ses journées et de se sentir utile. Philippe Glasson, médecin interniste et cofondateur de la fondation Aide Senior Animaux (ASA), voit même en eux «de bons antidépresseurs». En induisant une responsabilité, ils peuvent redonner un sens à la vie lorsque la motivation n’y est plus. Car prendre soin de son fidèle compagnon à poils, à plumes ou à écailles, c’est aussi prendre soin de soi.
Et leur présence est d’autant plus précieuse que «l’animal de compagnie constitue souvent, pendant la vieillesse, l’un des rares compagnons de vie à s’inscrire dans la durée», relève encore 
Tatjana Kistler, porte-parole de Pro Senectute.

Un acte mûrement réfléchi

Nos compagnons à pattes procurent donc d’indéniables bienfaits. «Certaines personnes confient que leur vie a complètement changé lorsqu’elles en ont pris un», s’enthousiasme même Rachel Lehotkay. Mais attention, la décision doit être mûrement réfléchie car ils nécessitent un investissement conséquent en temps, en travail et en argent. Pour commencer, l’entourage évitera le cadeau surprise. «Les animaux ne sont pas des objets qui peuvent être échangés s’ils ne conviennent pas», souligne l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). «Il faut d’abord parler avec le futur propriétaire et s’assurer que cela lui ferait plaisir», note la psychologue.

Autre précaution indispensable: les locataires vérifieront que le bailleur autorise les animaux dans l’immeuble. Si c’est le cas, il faudra veiller ensuite à ce que les voisins ne soient pas incommodés, par exemple par des aboiements incessants.

Etre capable d’en prendre soin

Sur le principe, il n’existe pas d’âge limite pour adopter un animal, estime Fabienne Häberli, mais «la personne âgée doit être physiquement et mentalement capable d’en prendre soin». Cela passe par «une bonne évaluation de ses capacités résiduelles. On ne sort pas son chien que les jours de beau temps», prévient Philippe Glasson.

Parfois, l’aîné aimerait avoir la compagnie d’un animal, mais il n’ose pas franchir le pas, de peur que l’animal soit envoyé dans un refuge s’il ne peut plus s’en occuper, lors d’une hospitalisation ou en cas de départ à l’EMS. L’entourage peut jouer ici un rôle essentiel en garantissant au senior qu’un membre de la famille s’occupera de son fidèle compagnon le cas échéant. Quelques EMS autorisent la présence de certaines espèces, sous conditions. La Protection suisse des animaux met à disposition une liste des établissements pour chaque canton (sts@tierschutz.com ou 061 365 99 99).

De son côté, la fondation Aide Senior Animaux asajfk.ch accueille gratuitement, pour un temps, ou place de manière définitive, les animaux dont les propriétaires ne peuvent plus s’occuper.

Ne pas sous-estimer le coût

Parmi les autres éléments à prendre en compte, il faut aussi être conscient que le décès éventuel de l’animal et la séparation peuvent représenter une souffrance profonde pour le senior. Enfin, l’impact financier doit être soigneusement évalué. «Une grande partie des animaux qui arrivent dans les refuges, et dont les propriétaires souhaitaient se séparer, sont liés à leur coût et au manque d’anticipation des frais vétérinaires», prévient Stéphane 
Crausaz, responsable communication de la Société vaudoise de la protection des animaux (SVPA).

Ainsi, les dépenses d’entretien pour un chien de taille moyenne atteignent environ 10 fr. par jour soit 300 fr. par mois, sans compter son prix d’achat et les dépenses lors de l’acquisition (vaccin, impôt, collier, etc.). Pour un chat, il faut compter environ 5 fr. par jour, soit 150 fr. par mois. Les traitements, par exemple une patte cassée, peuvent aussi occasionner des frais vétérinaires élevés. Il peut donc être judicieux de contracter une assurance animaux domestiques afin de réduire les frais en cas d’opération.

Etes-vous faits l’un pour l’autre?

La décision a été prise? Il ne reste plus qu’à trouver un compagnon au poil! Les espèces les plus prisées des seniors sont les chats, suivis des chiens, puis des oiseaux et des poissons. «Les chats sont très appréciés notamment pour leur indépendance et parce qu’ils représentent un agréable compagnon de vie», note Tatjana Kistler. Si l’on préfère les canidés, le choix est vaste. «Avec les chiens, le lien qui se construit est très fort! On a vraiment l’impression que c’est une personne qui nous comprend et avec laquelle on peut échanger», explique Stéphane Crausaz. Mais attention, il faudra veiller au bien-être de son ami: la SPA recommande de le promener quatre fois par jour, totalisant un minimum cumulé de deux heures!

Les autres bêtes offrent moins d’interactions. Le contact social avec les reptiles, par exemple, est inexistant. Et il très faible pour les petits rongeurs comme les cobayes, ou les lapins. «Tout dépend du type de relation que l’on veut développer. Il faut bien comprendre que l’on n’aura pas le même rapport avec un chien ou un chat qu’avec des petits rongeurs. Ces derniers sont principalement des animaux à observer qui n’aiment pas être manipulés», insiste Stéphane Crausaz. Il faut nettoyer régulièrement leur cage, ils n’aiment pas être portés, et sont principalement actifs la nuit. «Le senior risque alors d’entendre la roue du hamster tourner parce qu’il fait son footing», prévient notre interlocuteur. Les perroquets et les grandes perruches sont plus sociables, mais gare au bruit en appartement qui pourrait déclencher l’ire des voisins! Stéphane Crausaz se souvient d’un perroquet à la SPA qui ne supportait pas qu’on s’éloigne de lui et qui le manifestait bruyamment à chaque fois!

En règle générale, la SPA ne recommande pas aux seniors d’adopter des animaux trop jeunes.

Demander conseil aux pros

Faire le bon choix n’est pas simple pour des néophytes. On peut demander conseil aux personnes de l’entourage qui ont eu des animaux, suggère Philippe Glasson, s’adresser à la SPA ou encore à Aide Senior Animaux, qui propose un service de conseil gratuit. En outre, il est toujours judicieux de demander l’avis d’un professionnel, par exemple d’un moniteur d’éducation canine.

Pour Rachel Lehotkay, il y a toujours une solution lorsqu’on veut adopter un animal. «L’essentiel est que la personne se sente bien avec» conclut la psychologue.

En un coup d’œil: Les bienfaits et les contraintes

En général
+ Présence bienveillante et affectueuse qui atténue la solitude
+ Favorise les contacts avec d’autres propriétaires ou le voisinage
+ Structure les journées.
+ Aide à se sentir utile et responsable
+ Permet de rester physiquement actif, particulièrement les chiens
+ Apaise le stress
 Coût d’entretien et d’acquisition parfois importants
 Risque de séparation douloureuse en cas de perte d’autonomie
 Obligations de sorties quotidiennes pour les chiens

Les chiens
+ «Meilleur ami de l’homme»: lien social très fort avec son maître 
+ Favorise une activité physique quotidienne et les contacts sociaux
+ Structure les journées
 Nécessite, dans l’idéal, trois à quatre promenades quotidiennes pour un total de deux heures au moins 
 Coûts d’entretien élevés
 Peut augmenter le risque de chute

Les chats
+ A la fois indépendants et affectueux
+ Pas de promenade quotidienne
+ Très propres
 Peut déclencher des allergies pour le senior ou les proches
 Les espèces à long poil nécessitent un entretien particulier
 La litière doit être changée régulièrement

Les petits mammifères (hamsters, cobayes, lapins, etc)
+ Risque de blessure par griffure ou morsure très faible
+ Coût d’entretien peu élevé
+ Ne peuvent pas être interdits en appartement (sauf en grand nombre)
 Sont actifs principalement la nuit
 Peu de contacts physiques et sociaux

Les oiseaux
+ Certaines espèces de perroquets sont assez sociables
+ Leur chant peut égayer la maison
+ Adapté aux personnes à mobilité limitée
 La loi impose de grandes volières qui coûtent cher et prennent de l’espace.
 Certaines espèces font beaucoup de bruit
 Nettoyage régulier des volières nécessaire

Source de cet article : Magazine « Ma Santé » n°1 janvier-février 2021 – Par Sébastien Sautebin

Les animaux ne sont pas des cadeaux

Les animaux ne sont pas des cadeaux

Les animaux ne devraient jamais être offerts comme cadeaux : ni à Noël, ni à aucune autre occasion. Ils ne sont pas des objets qui peuvent être échangés s’ils ne conviennent pas. Les animaux de compagnie nécessitent un investissement de temps, de travail et d’argent. Adopter un animal doit être un acte mûrement réfléchi.

Avant de vous lancer dans l’aventure de l’adoption, posez-vous les bonnes questions :

  • L’animal conviendra-t-il à son propriétaire et à son environnement ?
  • Son propriétaire connaît-il les devoirs qu’il devra remplir, probablement durant plusieurs années ?
  • Qui s’occupera de l’animal pendant les vacances ?

N’oubliez pas de tenir compte des aspects financiers. De plus, pensez au fait qu’un enfant ne peut assumer tout seul la responsabilité d’un animal. Ce sont les parents qui doivent veiller en fin de compte au bien-être de l’animal.

Autant de raisons de ne pas se précipiter, surtout pendant la période agitée des fêtes de fin d’année. Prenez le temps de trouver l’animal qui vous convient.

Source de cet article : OSAV (Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires)

Sur le même sujet : Ouvrez l’oeil avant d’acheter un chien !

Le 4 octobre c’est la journée mondiale des animaux

Le 4 octobre c’est la journée mondiale des animaux

La Journée mondiale des animaux a lieu chaque année le 4 octobre pour attirer l’attention des gouvernements mais aussi des citoyens sur l’importance du respect de la vie animale. Qu’il s’agisse des animaux de compagnie, des animaux sauvages ou encore des animaux d’élevage, les animaux méritent d’être mieux traités.

Protéger les animaux sauvages, c’est par exemple respecter leurs lieux de vie naturels. Respecter les animaux domestiques, c’est leur assurer un cadre de vie affectueux et s’engager à ne pas les abandonner.

Enfin, améliorer les conditions de vie et d’abattage des animaux d’élevage est un défi majeur à relever à l’heure actuelle.

Une journée sous le patronage de St François

Si la date du 4 octobre a été choisie pour célébrer les animaux, ce n’est pas un hasard. En effet le 4 octobre c’est la fête de Saint François d’Assise (1182-1226), qui a manifesté tout au long de sa vie un grand amour pour les animaux.

Il affirmait que chaque créature vivante de la terre, qu’il s’agisse d’un insecte, d’un oiseau ou d’un animal de compagnie, méritait le respect. C’est pourquoi Saint François d’Assise est considéré comme un grand défenseur de la cause animale et a été institué Saint Patron des écologistes par le pape Jean Paul II.

Les animaux, nos compagnons

Un chien, un chat, quand on l’adopte, c’est pour la vie !

Avant d’adopter un animal de compagnie, il faut être prudent et réfléchir aux conséquences de cette décision, afin d’éviter les abandons traumatisants pour l’animal comme pour ses maîtres. Adopter un animal de compagnie, c’est faire entrer dans sa famille un nouveau membre, dont il faut prendre soin et respecter les besoins. Il convient, par exemple, de choisir un animal dont la taille, le caractère, la race, sont compatibles avec son cadre de vie. Ainsi, prendre un gros chien dans un petit appartement où il sera seul toute la journée, semble peu raisonnable. En revanche, adopter en toute connaissance de cause l’animal de compagnie adapté à son mode de vie est épanouissant pour toute la famille, et particulièrement pour les enfants. 

Les refuges vous attendent…

Vous aimez vraiment les animaux ? Vous souhaitez adopter un animal pas seulement parce qu’il est mignon ou qu’il a un pedigree, mais aussi et surtout parce que vous avez de l’amour à lui donner et l’envie d’en recevoir ? Alors pourquoi ne pas songer à rendre visite à un refuge où vous attendent des animaux abandonnés ?

Source de cet article : www.lemagfemmes.com

Non, votre chien n’a pas 4×7=28 ans

Non, votre chien n’a pas 4×7=28 ans

Le chien est le meilleur ami de l’homme. Qui aime à estimer l’âge de son compagnon à quatre pattes par rapport au sien, grâce à un calcul très simple : l’âge du chien multiplié par 7 équivadrait à son «  âge humain  ». Des chercheurs de l’Université de San Diego ont cherché à vérifier ce mythe encore très bien ancré.

Ces spécialistes de l’épigénétique* humaine ont fait appel à des experts en génétique canine pour les assister dans leurs travaux. Les analyses sanguines de 105 labradors retriever ont ainsi été recueillies, analysées, et les changements moléculaires dans leurs génomes cartographiés. Sur cette base, les scientifiques ont élaboré une formule permettant de comparer plus précisément âge humain et âge canin.

1 an = 30 ans

Que dit cette formule ? Elle indique que la méthode qui consiste à multiplier par 7 l’âge d’un chien pour obtenir son équivalent en années humaines est sans fondement : quand les chiens sont jeunes, ils vieillissent plus rapidement que les humains. Ainsi, un chien âgé d’un an peut être comparé à un humain de… 30 ans. A 4 ans, le chien est « proche » de l’humain de 52 ans. Et à partir de 7 ans, le vieillissement du chien ralentit.

Une demi-surprise pour l’auteur principal de l’étude, Trey Ideker : « un chien de 9 mois peut avoir des chiots, donc nous savions déjà que le rapport de 1 à 7 n’était pas une mesure précise de l’âge ». Pourtant, cette formule reste encore largement utilisée par les vétérinaires pour déterminer diagnostics et traitements des chiens vieillissants. Pour confirmer la validité de la nouvelle méthode de calcul, d’autres races que le labrador retriever devront cependant être testées.

* Elle correspond à l’étude des changements dans l’activité des gènes, sans modification de la séquence d’ADN. Les modifications épigénétiques sont induites par l’environnement et le plus souvent réversibles.

Source de cet article : destinationsante.com

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