par olivierroten | 30 Mai 2014 | Actualités
ANIMAUX DÉFORMÉS — Déformer des chiens ou des chats pour satisfaire aux idéaux de beauté chers aux humains n’est pas acceptable. La Protection suisse des animaux salue en ce sens le projet d’ordonnance mais elle réclame des interdictions supplémentaires.
Le projet de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) est «positif sur le fond», reconnaît mardi la Protection suisse des animaux (PSA). Car il implique que «quiconque élève des animaux en lui imposant des contraintes et douleurs est punissable», ce qui représente un «grand progrès», poursuit l’organisation dans son communiqué.
«A l’avenir, tout éleveur doit s’informer sur les conséquences de ses actes pour la santé et le comportement de ses animaux», complète le directeur de la PSA Hans-Ulrich Huber, cité dans le document. Mais, bien que le projet soit «adéquat», il ne va pas assez loin, regrettent les protecteurs des bêtes.
La liste des formes d’élevage interdites ne suffit pas telle quelle. L’OSAV doit l’étendre, tout comme le catalogue des caractères et symptômes causés par les contraintes dues à l’élevage, plaide la PSA.
Les prohibitions doivent frapper des races supplémentaires. L’organisation cite, chez les chiens, les Carlins et Basset Hound, et chez les chats, les Manx et Sphinx. Elle se soucie également des cobayes Skinny et Baldwin, des poissons rouges Cyprin doré, et des canards huppés.
(ats/Newsnet)
Source : www.lematin.ch
par olivierroten | 22 Avr 2014 | Actualités, Education/Soins
Source : lematin.ch

Françoise Weydert a pu sauver à temps « Baccarat », qui avait léché les insectes urticants tombés d’un arbre. Image: Christian Bonzon
Une venimeuse qui connaît peu de prédateurs
La chenille processionnaire du pin est en fait la forme larvaire d’un papillon. Elle doit son nom à la procession qu’elle forme avec ses congénères. C’est en avril-mai qu’elles sont le plus à redouter, lorsqu’elles descendent ensemble de leur nid de soie. Les chiens, chats ou enfants curieux peuvent en manger. Le danger vient de leurs poils urticants. qui sont reliés à des glandes à venin.
« Baccarat » a failli perde sa langue
Danger. Au parc de Budé (GE), le teckel a eu la mauvaise idée de lécher des chenilles processionnaires, qui sont très toxiques.
Au parc de Budé du Petit-Saconnex (GE), un problème chasse l’autre. Après les dealers («Le Matin» du 28 mars), c’est au tour des chenilles processionnaires de créer l’émoi. Françoise Weydert en sait quelque chose. La semaine dernière, «Baccarat», alias «Babou», son teckel à poil dur de 7 ans, a eu la mauvaise idée d’en goûter sous l’un des pins centenaires du parc de Budé. «Elle ramasse tout ce qu’elle trouve», constate sa propriétaire. Jeudi dernier, «Baccarat» joue dans le gazon lorsqu’elle est subitement prise de vomissements. «Je ne me suis pas inquiétée jusqu’à ce que je remarque que son urine avait la couleur du Coca-Cola. Un vétérinaire m’avait dit une fois que, dans un tel cas, il fallait consulter d’urgence. J’y suis allée. La langue de ma chienne était enflammée, une partie était déjà noire. La vétérinaire m’a dit qu’elle allait en perdre un bout. La vie de «Baccarat» n’est pas en danger. Cela serait le cas si elle en perdait plus d’un tiers», raconte la Genevoise, qui a d’abord cru à une pyroplasmose. Mais non, c’était l’œuvre de chenilles processionnaires.

Ces larves ont peu de prédateurs. Le coucou et la mésange à huppe sont parmi les rares oiseaux à oser s’y attaquer. (Image: Martin Siepmann/Corbis )
Lésions très douloureuses
Il faut se montrer prudent! A cause de leurs poils urticants, ces bestioles peuvent être responsables de blessures sévères chez les chiens, les chats et, évidemment, les enfants. Les lésions sont très douloureuses. Un chien qui se met à baver ou dont la langue gonfle ou change de couleur a probablement léché des chenilles processionnaires et doit être conduit rapidement chez le vétérinaire.
Au parc de Budé, des promeneurs ont déserté les lieux à cause de ces insectes nuisibles. Récemment, des gens ont mis le feu à une procession. «Ces bêtes-là, c’est un véritable fléau», nous dit-on à la Direction de la nature et du paysage du canton de Genève. «Il y en a beaucoup cette année», constate Antoine Poretti, de la société AcroPro, qui élimine les chenilles processionnaires. Il appartient normalement aux propriétaires (communes ou privés) de faire disparaître ces bêtes nuisibles, normalement à la fin de l’hiver en détruisant les nids sur les arbres. «Maintenant, c’est déjà tard, elles sont descendues ou sont en train de descendre», constate Antoine Poretti.
Aujourd’hui, «Baccarat» continue de fureter dans le parc de Budé. Sa mésaventure ne lui a pas servi de leçon. L’autre matin, elle s’en est prise à un ver de terre…
(Le Matin)

Le nid de soie est bien visible sur ce pin du parc de Budé.
(Image: Christian Bonzon)
par olivierroten | 2 Mar 2014 | Les Pattounes Du Coeur
C’est à l’occasion de nos vacances que nous profitons une fois de plus grâce à vous et vos dons d’apporter pleins de cadeaux pour les loulous du refuge Ribercan.
Les photos sont disponibles en cliquant sur le lien ci-dessous :
par olivierroten | 18 Fév 2014 | Actualités
Ricochet n’est pas une chienne comme les autres. Non seulement elle est une vraie championne de surf canin, mais elle est aussi une chienne de thérapie, la seule qui surfe avec des personnes ayant des besoins spéciaux en raison de leur handicap ou maladie.
Un chien unique au monde
« Je suis le seul chien au monde qui surfe avec des enfants ayant des besoins spéciaux, des personnes handicapées, des blessés de guerre, des familles de militaires et d’anciens combattants souffrant de stress post-traumatique » lit-on sur le site web de Ricochet.
Il y a quelques jours, la célèbre chienne âgée de 6 ans a ainsi permis à un jeune garçon de 15 ans, Caleb, d’oublier quelques instants sa maladie et ses angoisses.
Atteint d’un cancer du cerveau, le jeune homme originaire d’Apopka, en Floride, a confié à la formidable association Make-A-Wish qu’il rêvait de surfer avec Ricochet.
Quelques semaines plus tard, il rencontrait la chienne sur une plage et affrontait courageusement les vagues avec elle.

Il suffit de regarder les images de leur périple aquatique pour voir à quel point ce moment fut magique pour Caleb. C’est avec un sourire radieux qu’il est sorti de l’eau avec sa nouvelle amie à 4 pattes.
« Je me sens presque normal. ça fait tellement de bien d’être libre, juste moi, ne m’inquiétant à propos de rien » a-t-il confié.

Source : www.wamiz.com
Par Sophie Le Roux Crédits photo : Facebook – Surf dog Ricochet, the SURFice dog
par olivierroten | 13 Fév 2014 | Actualités, Assurance, Education/Soins
Assurer son chat et son chien, c’est possible et plutôt tentant même. Mais il faut attentivement peser le pour et le contre avant de se décider.
Avec 1,4 million de chats et 500 000 chiens en Suisse, le marché des assurances pour animaux a encore de beaux jours devant lui.
Mais est-ce vraiment indispensable d’assurer Médor et Gribouille? Avant tout, il convient de récapituler le montant des frais occasionnés par l’animal au cours des dernières années pour évaluer si le jeu en vaut la chandelle. Mais aussi de déterminer de quel genre d’assurance on a besoin pour son animal: maladie et/ou accidents ou encore décès?
Si le propriétaire se décide finalement à en souscrire une, il devra s’y prendre suffisamment tôt, car, comme dans le domaine de l’assurance maladie, les compagnies font la chasse aux bons risques en limitant l’âge d’admission: de trois mois à sept ans en général (quatre ans à Epona, quatre ans pour les chiens et six ans pour les minets à La Mobilière). Et pour cause! En règle générale, les premiers problèmes se manifestent aux alentours de la septième année.
Des exceptions à la pelle
Pour une même franchise, la prime mensuelle varie sensiblement d’un assureur à l’autre: entre 9.90 fr. et 23.55 fr. pour un chat et entre 19 fr. et 70 fr. pour un chien (voir tableau). Attention toutefois: le montant ne fait pas tout! Avant de signer un contrat, il faut en effet prendre le temps de lire attentivement les prestations proposées, puisque les exclusions sont nombreuses. Ainsi, la pose d’une puce électronique, la castration, la stérilisation ou encore les aliments diététiques ne sont pas pris en charge. C’est également le cas des frais de vaccination, à l’exception d’Animalia qui y participe à hauteur de 50 fr. par an (hors franchise). Quant à l’euthanasie, seules Helvetia et La Mobilière la couvrent entièrement. Les interventions de chirurgie plastique et reconstructive à des fins esthétiques (sic!) ne sont non plus pas assurées.
A l’exception de La Mobilière, les compagnies appliquent toutes un délai de carence après la signature du contrat: il est de 30 jours chez Animalia et Helvetia pour les maladies (pas de délai quant aux accidents). Il varie en revanche selon les cas à Européenne (accidents: 10 jours, maladie: 30 jours, maladie chronique: trois mois) et à Epona (aucun délai pour les accidents, maladie: 30 jours, maladies chroniques: six mois. Par conséquent, si un pépin survient durant ce laps de temps, l’animal ne pourra pas bénéficier des prestations. Enfin, on veillera également à demander les conditions de résiliation en cas de vol ou de disparition de longue durée de l’animal. Cela vaut tout particulièrement pour les chats qui adorent vadrouiller…
Source : Bon à savoir (février 2014)
Chantal Guyon
